Après avoir reçu une offre verbale d’une firme de chasse de tête exécutive, le CEO a décidé de changer son fusil d’épaule… C’est ce jour-là que j’ai appris que les paroles s’envolent, les écrits restent.

Nous sommes en janvier 2016, j’ajoute aléatoirement des contacts à mon LinkedIn. (Oui, je plaide coupable de cette pratique!) J’ai ajouté le CEO d’une firme de recrutement de cadre qui se dit exécutive. Le lendemain, ce dernier me relance et me demande si je serais intéressée à travailler pour lui. Je l’ai poliment remercié et je lui ai expliqué pourquoi j’avais mis une croix sur le recrutement. La discussion en est restée là.

Quelques semaines plus tard, à force de discussion avec mes proches, je me rends compte que j’ai toujours un intérêt pour ce métier. « On peut sortir la fille de la firme de recrutement, mais on n’a pas réussi à sortir la recruteure de la fille ». J’ai donc rappelé M. CEO pour lui exprimer mon intérêt, on booke un 2e lunch.

Je relate rarement des histoires personnelles sur mon blog, mais je crois que celle-ci vaut la peine d’être partagée si elle peut permettre à une seule personne de ne pas vivre ce que j’ai vécu.

L’offre verbale…

La discussion évolue super bien, il décide qu’il serait pertinent que je rencontre son équipe. On booke la rencontre quelques semaines plus tard. Entre temps, il a perdu ses deux directeurs de comptes qui comptaient le plus d’expérience. Ils ont choisi de démarrer leur entreprise de recrutement. Et s’ils se reconnaissent dans ce récit, je leur souhaite tout le succès qu’ils méritent. M. CEO était donc très content d’avoir mon retour d’appel. Fait important, nous avons convenu d’un salaire et d’un horaire de travail, nous nous sommes serré la main.

Mon défunt père m’a appris qu’une poignée de main, c’est quelque chose qui s’honore. Point. Mais pas pour tout le monde, on dirait.

M. CEO est allé passer une semaine à l’extérieur, il prend la peine de m’écrire pour me rassurer, me dire qu’il ne m’oublie pas. Entre temps, j’ai décliné une offre pour un autre poste, parce qu’à mes yeux, j’avais un « deal » et je suis une personne qui honore ses engagements. J’ai avisé M. CEO de cet appel que j’ai reçu.

Jusque-là, tout va bien. Sauf qu’à son retour de voyage, je me fais raconter qu’il ne peut procéder à mon embauche, qu’il doit restructurer les différentes branches de l’entreprise etc… Une histoire qui ne se tient pas. Je peux tolérer bien des choses, mais pas de me faire mentir en plein visage.

Leçons apprises :

  1. J’ai été honnête, transparente depuis le tout début de cette très courte relation d’affaires. J’ai le privilège de garder la tête haute.
  2. Si ce n’est pas écrit, ça n’existe pas. Il semble que l’honneur et l’intégrité soit parfois une valeur qui fait défaut chez certains dirigeants d’entreprises.
  3. Lâcher prise et laisser le Karma faire son travail… Ça, c’est plus difficile.

En terminant, j’aimerais vous partager une citation d’Eleanor Roosevelt :

« Si quelqu’un te trahit une fois, c’est de sa faute. Si quelqu’un te trahit deux fois, c’est de TA faute. »

M. CEO n’aura pas l’opportunité de me trahir une seconde fois. Les paroles s’envolent, les écrits restent. Ma mémoire est assez longue!

Les paroles s’envolent, les écrits restent. 

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